Cédric Sapin-Defour connaît bien la montagne, ses pratiques et surtout les petites (ou grandes) manies de ses pratiquants. Dans son dernier livre "Qu'ignore-je ? L'alpinisme" chez JMEditions, il soumet les questions à toutes les réponses qu'on se pose sur le milieu de l'Alpe. A Montagnes Reportages maintenant de lui poser des questions afin d'avoir des réponses sur son CV alpin...

Une interview exclusive pour Montagnes Reportages
Crédit photos : Cédric Sapin-Defour

Montagnes Reportages : Quel est ton parcours d’alpiniste ?ionel Daudet :el est ton parcours d’alpiniste ?

Cédric Sapin-Defour : L’alpinisme m’a fait un premier clin d’œil à mon tout jeune âge.
Je n’ai pas grandi en pays de montagne mais un jour, élan d’exotisme, mes parents m’ont emmené à l’Aiguille du Midi. Nous sommes allés au départ de l’arête et là, sans préavis... la vision d’alpinistes en préparation et en mouvement m’a stupéfait. Je les aurais regardés des heures. Un mélange d’effroi et de fascination. Ces types casqués et encordés, pour moi, ils partaient sur la Lune ! La notion d’altérité ne m’évoquait évidemment rien mais ils me semblaient s’aventurer dans un autre monde, une barrière rouge marquait la limite symbolique. Je me souviens précisément de l’émotion ressentie à cette minute.
Sans le savoir, ce jour-là, ma vie d’après avait commencé. Merci les parents.

Puis je suis retourné à mes pratiques sportives de plaine mais avec la haute montagne toujours en tête notamment et déjà, par des lectures qui me transportaient, m’invitaient. Annapurna premier 8000, tout bleu, tout écorné. Plus tard, adolescent, le magnétisme a terminé son œuvre et je suis venu à l’alpinisme par… l’alpinisme. Directement. C’est précisément la haute montagne qui m’attirait. Des copains m’ont mené là-haut puis un vieux guide de l’Oisans m’a pris sous son aile. Un jour il m’a dit « maintenant tu vas t’acheter une corde, tu te trouves un partenaire de confiance et vous allez apprendre la montagne. Vous ferez des conneries mais ça va faire ».
Du constructivisme alpin !
Ce partenaire, je l’ai trouvé. C’est toujours la même. Par contre, on a changé de corde.

Quelles activités de montagne pratiques-tu ?

Comme je te le disais, il n’y a pas eu les propédeutiques escalade, ski, cascade... qui peuvent te faire venir dans un second temps à l’alpinisme. Ces pratiques sont venues ensuite, comme des entrainements au premier objet, l’alpinisme.

Aujourd’hui c’est équilibré. Je pratique toutes les activités terrestres où les pieds touchent la neige, le rocher ou la glace (ou l’eau, l’été, avec un peu de canyoning, activité très formatrice pour les manips et les bidouilles de corde). Je te dis « terrestres » car j’aimerais vraiment voler. Il faudrait que j’apprenne et que je m’y mette vraiment ; j’imagine que dans plusieurs décennies, la plupart des grimpeurs et alpinistes descendra de là-haut en volant et en se demandant quels dinosaures on faisait à poser nos rappels au milieu des pierres qui sifflent et des pentes qui chauffent, à déglinguer nos genoux sur les sentes et les pierriers sans fin.
Depuis quelques années, dans ma pratique personnelle, le rocher aurait tendance à prendre le pas sur la neige et c’est mal !
Est-ce la paresse des levers plus tardifs, l’âge ou le réchauffement climatique mais avec ma compagnonne de toujours, on a eu tendance ces dernières années à privilégier le rocher et l’escalade pure. Petit sac, petit-déjeuner moins précipité, petit tee-shirt... en rocher, la vie peut se faire drôlement plus douce. Alors nous tentons de rééquilibrer nos pratiques vers davantage d’alpinisme car c’est quand même une activité à part. L’originelle, celle qui réclame le plus d’efforts, de polyvalence et d’écoute du milieu. Souvent dans le massif du Mont-Blanc.

Le ski a pris aussi une grosse part dans le calendrier. Est-ce parce que nous habitons Arêches dans le Beaufortain où le ski de rando est un exercice culturellement imposé mais nous allongeons toujours plus la saison de ski. Comme activité en elle-même au début de l’hiver puis ensuite comme moyen d’accès aux faces et parois, plutôt chamoniardes à nouveau. Parfois assez tard, juillet comme clap de fin. Le ski en plus d’être ludique, est définitivement le moyen le plus efficient pour se déplacer en montagne.

Tu vois, rien de bien original. Un pratiquant généraliste, curieux comme tant d’autres et qui a dû présenter son CV alpin plus d’une fois – à la cotation près – lors de la sortie du premier bouquin (le Dico Impertinent de la Montagne). Légitimité oblige. Osez rire des alpinistes sans être guide, sans rigoler dans le 8b ou le grade VI, tu vois comme j’ai le goût de l’engagement !

Ta plus belle course ou escalade ?

Je serais bien incapable d’extraire telle course, d’isoler telle voie ou tel sommet.
Il y a bien évidemment des instants forts, chargés positivement ou non qui me viennent en tête immédiatement. C’est d’ailleurs une vertu essentielle de nos petites activités là-haut non ? Transcender la mémoire, imprimer à vie dans notre cortex des moments, des détails. C’est fou cette exaltation des souvenirs, cette espèce de disproportion d’échelle entre certaines secondes vécues là-haut et les années durant lesquelles on va les avoir en tête. Instantanéité et infinité. C’est fou tout ce dont on se souvient de nos moments en montagne, parfois le déroulé entier et minuté d’une journée quand tant d’autres séquences ailleurs ont été complètements négligées, rayées de la mémoire. Cette hypersensibilité à tout, c’est bien un des mobiles de nos pérégrinations non ?
Mais je serais bien en peine d’identifier une course en particulier.
Je pourrais te dire que ma plus belle escalade sera la prochaine.
Ça fait poète, ce serait joli dans Psychologie Magazine mais c’est tout.

Est-ce bien sérieux de s’appeler Sapin-Defour et d’écrire des livres sur la montagne ?

Déjà, on a plus d’épicéas et de mélèzes dans nos montagnes donc la concurrence est réduite ! Quant aux fours à cristaux, je n’y traîne pas trop mes guêtres, dommage car cette chasse au trésor doit préserver l’âme d’enfant de ceux qui s’y adonnent.
La question du sérieux dans la littérature alpine est un vaste chantier, quasi sacré, on pourrait écrire des bouquins que là-dessus.
Faire le choix de l’humour comme guide d’écriture n’est pas anodin. J’y vois plusieurs raisons.

En premier lieu, si la vie est évidemment dure et contraignante il ne faut pas oublier que ça peut aussi être sympa et rigolo à vivre. Ceux et celles qui galèrent le plus au quotidien nous donnent parfois cette leçon. Ensuite j’ai écrit à des moments de notre Histoire où la dérision et l’irrévérence ont été cruellement châtiées (évènements de Charlie notamment), je me devais donc très modestement, à ma petite place d’apporter une minuscule pierre à la préservation collective de l’impertinence. On résiste à la noirceur avec ses armes.

Il y a aussi le fait que dans la très riche littérature de montagne, le genre humoristique n’était pas fortement représenté pour un tas de raisons (nous y reviendrons sans doute ?...). Evidemment les Livanos, Potard, Aubry ne m’ont pas attendu pour briller mais il y avait encore une petite place pour mes mots dans cette case parfois désertée.

Enfin, le choix de l’humour n’est pas une fin en soi. Faire de l’humour pour faire de l’humour, ça fait pschitt en plus d’être inintéressant à pratiquer. Mais user du rire pour asséner quelques vérités sérieuses et secouer les certitudes, là ça devient intéressant. Je ne sais plus qui disait « celui qui ne sait pas rire ne doit pas être pris au sérieux ». C’est bien vrai non ? La légèreté ce n’est pas de l’inconséquence ou de l’irréflexion, c’est une prise de distance, un décalage optimal pour observer notre monde et faire miroir.
Alors oui pour un vernis rieur mais avec l’ambition d’une forme d’utilité publique !

Comment t’est venue l’idée d’écriture de ton dernier livre Que sais-je ? L’alpinisme ? *

C’est marrant que tu dises Que sais-je ? car le véritable titre est Qu’ignore-je ? mais ça ne m’étonne pas tant avec les éditeurs (François et Françoise Damilano) nous sommes allés loin dans le pastiche de la fameuse collection Que sais-je ?.

L’idée est venue après la sortie du premier livre (le Dico Impertinent de la Montagne, même éditeur, JMEditions). Ce premier opus, le Dico, était destiné essentiellement aux pratiquants de la montagne (même s’il fonctionne avec tous publics, il va d’ailleurs être réimprimé, on est vraiment content !) et j’avais l’impression que certains leviers humoristiques pouvaient échapper aux profanes.
Du coup, j’ai cherché un outil écrit qui pouvait répondre, toujours de manière décalée, aux interrogations des non spécialistes. Quelles questions peuvent-ils bien se poser sur notre univers de la montagne, au premier chef l’alpinisme?

Il fallait ensuite trouver une forme, un cadre. La collection des Que sais-je ? conçue au départ pour éclairer le plus grand nombre sur un thème donné est venue tout naturellement comme inspiration et j’en ai donc repris certains codes. Trouvant plus drôle de considérer ce qu’on ne sait pas plutôt que ce que l’on sait déjà, l’ignorance toute factice a fait le titre. Le Qu’ignore-je ? est ainsi né, pour le béotien comme pour l’hyper spécialiste qui trouvera lui aussi matière à rire, je l’espère en tout cas.
Et qui sait ? Peut-être qu’une collection est née...

(* Montagnes Reportages exprime ses plus plates (pas trop quand même vu le sujet pointu) excuses à l'auteur et son éditeur devant ce lapsus.)

Comment expliques-tu que l’humour ne soit pas légion dans la littérature de montagne ? La montagne est-elle un sujet bien trop sérieux ?

Là, on est en pleine thèse de IIIème cycle de sociologie ou d’anthropologie !
Le milieu de la montagne et singulièrement de la haute montagne n’échappe pas aux écueils de tout entre soi mais avec en plus quelques circonstances aggravantes.
Comme pour tout entre soi, nous avons tendance à oublier que la vie et le monde continuent de tourner au bas des sommets. D’où des postures, des codes, des convenances, des conventions... appelle ça comme tu veux... des dogmes même ! Propres à notre univers, exclusifs, inébranlables et pas tant ventilés que ça par la vraie vie. Mais tous les microcosmes sont touchés par cette dérive, pas uniquement l’alpinisme.
Ajoutée à cela une propension au récit très forte chez nous autres, une littérature alpine riche car la montagne se pratique sans guère de témoins et que l’on aime raconter ce que l’on vit là-haut.

Ajoutée à cela la dialectique de la vie et de la mort qui s’invite souvent en montagne d’où des récits mettant en scène des surhommes nietzschéo-wagnériens et autres héros parfois... autoproclamés.
Tu mélanges tout ça et tu comprends que l’humour a du mal à se frayer un chemin dans les livres de montagne. Trop de risque de désacralisation, on ne rigole pas avec ça. On ne badine pas avec l’humour chez les alpinistes.
Le milieu de l’alpinisme, de l’escalade dont je suis a tendance à oublier que des épreuves bien plus lourdes - et pour le coup subies - jonchent le quotidien de tant d’autres personnes. Il nous faut parfois redescendre de nos glorieuses cimes. N’oublions pas, nous autres montagnards que nous évoluons dans un cadre magnifique, pour y jouer (grimper, glisser, voler...) entre camarades, en pleine santé et souvent dotés de plusieurs milliers d’euros sur soi. Et qui plus est, parce que nous l’avons choisi ! Désolé de faire mon rabat joie mais il y a plus féroce comme épreuve et comme expression nécessaire de courage non ?

Donc oui il y a la place pour des récits heureux et rieurs. Il faut revendiquer cette place et la défendre car « l’esprit de sérieux, on en crève et particulièrement quand il s’agit d’alpinisme » comme dit J-C Rufin dans la préface.
Mais attention, rire de nos attitudes, de nos arrangements implique avant tout rire de soi.
Sinon ça renifle la déploration, le cynisme et c’est insupportable à lire. Cela impose également une connaissance très fine du milieu, des pratiques, des techniques, du vocabulaire et de l’histoire sinon tu tombes à côté et tu peux faire mal.
Et rire d’un univers ne veut surtout pas dire qu’on le disqualifie. Au contraire, on rit de ce qu’on aime. La montagne est essentielle dans ma vie, porteuse de sens et me construisant en tant qu’Homme. Je lui dois beaucoup. Ce sont juste les petits gens qui s’agitent dessus qui peuvent parfois irriter. Comme ailleurs.

Enfin, soyons rassurés... tenter de rire avec les mots ne signifie pas que l’on pratique la montagne sans rigueur, concentration ou minutie. L’objectif est quand même que tout ça dure le plus longtemps.
L’alpinisme peut se jouer sérieusement.

Tu sembles aimer beaucoup les mots… D’où te vient cette flamme ?

La flamme, c’est pouvoir exprimer avec justesse ce que l’on ressent pour l’autre et ce que le monde nous inspire. Etre adapté, être précis, être nuancé.
Notre langue est d’une richesse sans borne. Le moindre sentiment a son terme, la moindre émotion son substantif.
Je suis prof de gym et quand je vois la difficulté qu’ont certains de mes élèves à dire et comprendre le monde, c’est entre autres parce qu’il leur manque juste les bons mots. Le ressenti ils l’ont, la sensibilité aussi mais il leur manque cet outil qui leur permettra de dire ce qu’ils ont en eux, de lire le monde et de s’y défendre. Les mots. C’est triste car ça déséquilibre leurs rapports aux autres et les rend vulnérables.

Quand on écoute les anciens - sans passéisme stérile - même ceux sans formation scolaire poussée, on perçoit un vrai respect des mots et de leurs significations. Sans doute la tradition orale et écrite. Ça se perd et on doit lutter contre cet appauvrissement. Au quotidien. Ça ne signifie pas parler ou écrire savamment en usant pompeusement de l’imparfait du subjonctif mais simplement, de façon adaptée.
Les mots ont un sens.

Le mot courage par exemple... Il est employé à tours de bras pour décrire nos activités d’alpinistes et les qualités dont nous faisons preuve. Mais comment qualifier alors la force morale des combattants du terrorisme en Syrie ou ailleurs ? Du courage oui évidemment mais alors songeons à un autre terme pour nos amusements en montagne.

Tu observes les alpinistes avec une grosse loupe. Arrives-tu à être encore surpris par tes découvertes sur ces drôles de petites bêtes ?

Oui, heureusement !
Le genre humain est une ressource folle parce qu’il est divers et changeant et que l’observateur lui-même change au cours de sa vie. Observer, s’observer soi-même est passionnant. Mais encore une fois sans mépris ni sentiment de supériorité.

Une fois dit ça, il est quand même sain de sortir de temps à autre de notre milieu car comme dans tout milieu, la typologie d’individus, de caractères et de trajectoires est assez réduite. Le « sociotype alpinistique » est finalement assez peu varié. On se ressemble un peu tous, même microdoudoune, même fourgon, même morphologie, même verbiage, mêmes boulots, mêmes CSP, mêmes aversions, même tendances monomaniaques... Il est bon d’aller voir ailleurs et de se métisser les méninges...

Pour mieux y revenir.
Parce qu’on y est bien dans ces satanées montagnes et que l’on y fait de belles et durables rencontres.

Il y a peu, tu as écrit un dico (certes impertinent…). Qu’en ont pensé les membres de l’Académie Française ?

Je t’avoue que mes contacts avec les Immortelles et Immortels sont assez... réduits. Ils semblent bien vivre sans moi et mon nom doit autant leur parler qu’un Camalot C4 !
Quoique... tu as pu voir que Jean-Christophe Rufin m’a fait l’honneur de préfacer le Qu’ignore-je ? On ne se mouche pas du coude chez JMEditions hein ?!
Mais n’en déplaise à mon égo de scribouillard, c’est plus le grimpeur alpiniste Rufin que l’Académicien qui a été sensible à mes petits mots et qui a attaqué en tête la première longueur du Qu’ignore-je ?

Quoi qu’il en soit la très fugace et indirecte rencontre avec Monsieur Rufin a été plaisante et signifiante à mes yeux. Je ne te parle pas de son CV doré mais de la connaissance du Monde qu’a ce type et de ses éclairages souvent brillantissimes. Belle histoire en tout cas, comme en réservent l’écriture et la montagne.

Mais avant que j’égale ses ventes d’Immortelle Randonnée chez Guérin, on a le temps de connaître plusieurs âges glaciaires...

Que penses-tu des nouvelles règles d’orthographe préconisées récemment ?

Je vais jouer au bon réac hostile à tout changement mais je n’en vois pas bien l’intérêt.
La notion de patrimoine est très dangereuse à manier car parfois elle rejette la différence et le métissage mais là, pour le coup, je trouve que notre langue mérite qu’on s’attache à défendre sa richesse et son histoire.

Je vois une analogie entre l’évolution de notre langue et celle des pratiques alpines.
La highline, le BASE jump, le wingsuit (aïe, aïe, aïe que des anglicismes...) toutes ces activités nouvelles font du bien à notre vieil alpinisme et lui redonnent du souffle. Quoi qu’on en dise. Pour autant il ne faut, selon moi, pas renier ce qui fait l’essence et l’identité de l’alpinisme.
Il en est de même pour notre langue qu’il faut enrichir de nouveaux termes parce que la vie et le monde heureusement évoluent mais il ne me semble pas nécessaire de la simplifier à tout crin, de l’amputer.

On va te dire que c’est pensé pour permettre au plus grand nombre de communiquer, particulièrement ceux et celles ayant peu de moyens pour maîtriser le français. Là encore, mon expérience de prof m’a montré que les moins chanceux ou les moins légitimes redoublent d’efforts et honorent notre langue par leur persévérance à la maîtriser.

As-tu d’autres projets d’écriture ?

Oui.
Je tente d’écrire régulièrement.
Pour Montagnes Magazine déjà, tous les mois avec chroniques et articles. C’est un exercice bien différent de l’écriture d’un ouvrage, sans cesse sous pression temporelle (la fameuse dead line) mais tout à fait intéressant en ce qu’il t’impose d’être réactif et inventif sur un thème donné.
Mais la démarche personnelle, intime d’écrire un livre engage une autre dimension.

Pour ce qui est des livres à venir, il y a bien quelques idées qui trottent dans la tête. A murir.
Mon souhait actuel est de laisser en sommeil, provisoirement, le ton humoristique pour explorer d’autres genres. La répétition a ses vertus mais elle peut t’enfermer dans ta propre caricature. L’envie présente est d’aller vers le portrait, la biographie d’illustres montagnards.
Mais de leur vivant. J’y tiens.
J’en ai assez qu’on attende la mort pour commencer à parler, à comprendre, à aimer.
L’alpinisme c’est aussi la vie.

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