Arnaud Petit a fait très jeune ses premières escalades en parfait autodidacte et bricoleur inventif. Après avoir remporté la coupe du monde de difficulté en 1996, il est revenu à la source de sa passion. Depuis 25 ans, il parcourt les grandes parois du monde, avec une prédilection pour l’ouverture de nouvelles voies. Il ressent comme un privilège d’avoir trouvé la sienne et il aime à partager ses aventures et ses coups de coeur. C’est dans cet esprit qu’il a rédigé, avec sa compagne Stéphanie Bodet, "Parois de légende". Aujourd’hui Arnaud se plait à transmettre sa solide expérience et se prépare à de nouvelles aventures verticales...

Une interview exclusive pour Montagnes Reportages
Crédit photos : Jeff Arnoldi, Stéphanie Bodet, Mikey Schaefer, Laurent Triay, Enrico Turnaturi, Thomas Vialletet.

Montagnes Reportages : C’est ton papa qui t’a fait découvrir l’escalade. Quels souvenirs gardes-tu de cette époque ?

Arnaud Petit : C'est une époque difficile à imaginer pour les jeunes aujourd'hui. Il n'y avait pas de murs d'escalade et j'ai appris à grimper en tirant au clou lorsque c'était nécessaire... Mon père pratiquait la montagne et l'escalade sans être un spécialiste. Il y avait à la maison des livres, des cordes, des pitons, des coinceurs... Bien sûr j'aimais le jeu primaire de l'escalade qui est de résoudre des problèmes en trouvant sa propre solution mais l'aspect bricolage, créativité liée au matériel avait sur moi une attraction au moins aussi forte. A cela s'ajoutait une histoire et une littérature riche : j'étais définitivement passionné et à douze ans j'étais prêt à ouvrir mes premières voies !

Cela a commencé sur des petits blocs ou principalement je plantais des pitons au sommet pour y faire des moulinettes, puis en falaise et en grandes voies. Le coté inventif me plaisait. Ce qui est étonnant c'est que j'ai appris petit à petit et quasi tout seul les techniques d'assurage. C'était un choix forcé parce qu'il n'y avait pas de bons grimpeurs à Albertville mais mon père avait ce côté autodidacte également. Apprendre les choses par soi-même, en en faisant l'expérience. Je me rappelle que nous avions acheté des parapentes après deux après midi d'initiation avec le CAF et nous décollions de tous les sommets autour de la maison dont certains étaient très casse gueule. Ca aurait pu mal se finir ! Ce qui est marrant c'est que je suis maintenant hyper sérieux niveau sécurité.

Y-a-t-il des grimpeurs, alpinistes ou aventuriers… qui t’ont influencé quand tu étais gamin ?

J'étais plus Rébuffat que Bonatti, son alpinisme joyeux plutôt que guerrier me convenait mieux. Adolescent j'admirais Profit, Boivin et Escoffier. Mais c'est en suivant les traces de Rébuffat que j'ai voulu faire un livre(1)sur les plus belles escalades autour du monde.

Parmi toutes tes ascensions et réalisations, y-a-t-il des voies majeures qui t’ont plus marqué ?

Entre grandes voies, ouvertures, expés, couennes ou bloc, j'ai fait des choses très variées et à chaque fois ou presque c'était marquant, parce qu'en réalité c'est la passion, l'investissement que tu mets dans tes projets qui donne du sens à la réussite.
J'aime bien l'ouverture et j'ai eu la chance d'ouvrir des voies superbes dans des lieux qui ont une histoire pour moi, par exemple en Corse ou à Taghia. L'an passé avec un ami, Jeff Arnoldi, j'ai ouvert une très belle voie du côté de Porto en Corse. Ouvrir Babel avec notre équipe de copains était super aussi, La Guerre Sainte en Jordanie est une voie géniale à grimper. Je pense aussi à une voie que nous avons ouverte à Tioman avec Stef, il y a deux ans, pas extrême mais magnifique.

Parmi les voies qui m'ont le plus marquées, il y a le Salto Angel. Ça a été ma plus forte aventure vécue et le truc le plus engagé que j'ai grimpé, avec des passages où il ne faut vraiment pas tomber et très loin de tout. D'un point de vue de la difficulté et de la pureté de la paroi, Tough Enough à Madagascar est un super souvenir, même si aucun de nous n'a enchainé la voie d'une traite, notre travail d'équipe pour libérer toutes les longueurs était vraiment sympa.

Grimper Black Bean a été un grand moment parce que quand j'ai enchainé la voie, j'étais sur un petit nuage, avec cette impression de grimper loin du rocher. Un sensation de puissance et de légèreté qui arrive très rarement, je dirais une ou deux fois dans l'année, et lorsque c'est pour une couenne dure c'est agréable mais quand c'est au cours d'une escalade dangereuse, c'est vraiment jouissif parce que tu a une sensation de contrôle complet, l'impression que tu n'aurais pas besoin de la corde. De complètement dominer ton sujet, c'est quelque chose de très rare en escalade. C’est ingrat la grimpe !

Quel regard portes-tu sur la nouvelle génération des jeunes et forts grimpeurs dont certains explosent les cotations ?

J'ai 44 ans et pour moi les jeunes, il commence à y en avoir de plusieurs générations, Chris Sharma ou Tommy Caldwell sont des jeunes pour moi ! Je suis très admiratif évidemment de cette génération et de celle des jeunes d'aujourd'hui ! La grimpe est devenue plus fluide et agréable à regarder.
L'an passé, lors d'un week end, j'ai coaché un jeune grimpeur de 11 ans qui avait déjà une aisance sur le rocher incroyable. On dirait vraiment que la grimpe est faite pour les jeunes !

En réalité si la nouvelle génération avec Ashima Shiraishi, Brooke Raboutou ou Mirko Caballaro se fait remarquer dès l'âge de 10 ans, les jeunes prodiges ont toujours existé : il y a eu Marc Lemenestrel, plus tard Fabien Mazuer, mon frère François, Daniel Dulac, Liv Sansoz, Katie Brown, Chris Sharma, Charlotte Durif ou encore Adam Ondra.

Aujourd'hui c'est la prolifération des murs d'escalade qui permet de grimper tous les jours et toute l'année, si on le souhaite et leur qualité qui fait qu'ils sont de suite à un très bon niveau. C'est l'évolution du terrain de jeu qui a permis cette mutation. En falaise il y a pléthore de voies en 8 et même en 9a et 9b. Quand j'étais adolescent le haut niveau c'était le 8a, forcément tu ne vas pas faire du 8b !

Tu vas t'occuper d'une équipe jeune pour la FFCAM cette année. Quel sera ton rôle ?

J'ai proposé à la FFCAM de PACA de mettre en place un groupe de jeunes grimpeurs de bon niveau pour les aider à acquérir de l'expérience en grandes voies et surtout les former aux techniques d'ouverture de voies. C'est une façon pour moi de transmettre mon expérience à des grimpeurs motivés et passionnés, ce qui fait toujours du bien. Alors que l'alpinisme est bien représenté dans nos fédérations, j'ai toujours pensé qu'en France l'escalade vue par les fédérations était cantonnée à l'escalade sportive et qu'il n'y avait pas de passerelle avec l'escalade aventureuse ou l'ouverture de voies. Par exemple, en Autriche, les coachs sont aussi actifs en montagne ou en ouverture, et je crois que cela explique en partie pourquoi Innsbruck est devenue le centre européen de l'escalade dans les années 2000.

Je suis persuadé qu'ouvrir des voies est à la base de l'activité et qu'en France on est un peu en retard, avec un haut niveau un peu fainéant qui reste consommateur et peu créateur. En fait chez les jeunes à part Seb Bouin et d'ailleurs il n'est pas issu de la résine, il y a très peu d'ouvreurs.
En plus je trouve qu'on est à une période charnière en matière d'équipement. Ouvrir des voies sur plusieurs longueurs ou même en falaise n'est pas forcément synonyme d'un équipement systématique en spits ou scellements, et c'est important de coacher les jeunes sur cette évolution et les outils pour grimper avec plus de subtilité et moins d'impact sur le milieu naturel.

Pour ce groupe j'ai reçu 24 demandes, c'est énorme car les critères de sélections étaient assez élevés et ce n'est que sur PACA. Ce qui veut bien dire qu'il y a un manque et j'espère que cela donnera des idées à la création d'autres groupes de ce genre.
Ensuite il faut se donner les moyens pour pouvoir encadrer tout cela et si je remercie la FFCAM de soutenir le projet, je me rends compte en même temps que les moyens pour ce genre d'action sont faibles.

Tu ouvres régulièrement des nouvelles voies à Céüse. Le potentiel d’ouvertures est encore grand ?

J'ouvre de temps à autre à Ceüse. Lorsqu'une ligne me plait, je m'y mets mais comme je suis assez exigeant, je n'en ouvre pas tant que cela. En réalité il y a pas mal d'activité à Ceüse avec des locaux très actifs comme Laurent Girousse qui ouvre souvent des voies dans le 6 et le 7 ou Jean Yves Leguy pour les voies dures, également Sylvain Millet, Thibault Saubusse, Yannick Bourgeois et des visiteurs étrangers ou français, comme Quentin Chastagnier qui a ouvert les dernières voies du mur de Biographie.

Il semble que ta pratique de la haute montagne est plus rare qu'auparavant, tu dis trouver cela dangereux…

C'est clair que l'alpinisme est une activité à risque, la glace raide, le ski hors piste, les grandes faces mixtes, ça n'a rien à voir avec la grimpe ! Les grandes faces des Alpes, il faudrait les pratiquer en hiver, je n'irai plus à la Walker en été par exemple.

Il y a moins de risques en grandes parois ?

Il y a également des risques en grandes voies, sur une paroi vierge en particulier où tu peux rencontrer des écailles ou blocs instables mais l'expérience te permet la plupart du temps de trouver des solutions. En montagne face à un sérac qui tombe, une pierre qui est partie 200 m plus haut, ou une avalanche, tu ne peux rien faire. Et même en choisissant au mieux les conditions, ces dangers objectifs existent en alpinisme.

En réalité le sujet de la prise de risque est complexe car lorsque tu traverses une période de ta vie où tu es ultra motivé par une activité, tu n'es pas objectif du tout. En fait je crois que si j'en fais moins c'est parce que cela ne me motive pas assez, je préfère le contact direct du rocher, sans piolets comme intermédiaire. La légèreté et la simplicité de l'escalade où tu es relativement nu face à la paroi me plait plus.

Les grandes voies sont l’essence de ta vie de grimpeur. Qu’y trouves-tu… ?

Les grandes voies, j'y trouve le compromis parfait entre la grimpe et l'aventure. Faire une grande voie, c'est un voyage. On se coupe du monde pour une parenthèse, on vit quelque chose de fort, les paysages prennent de l'envergure, on a l'exigence du geste de la grimpe et les émotions de l'alpinisme réunis. A partager avec un client, c'est super et à vivre en couple également !

On retrouve régulièrement la Jordanie et le Maroc et dans tes destinations de grimpe. D’où vient ce véritable coup de cœur ?

C'est la rencontre avec des sites exceptionnels, la chance d'avoir pu y tracer des voies magnifiques et des liens forts qui se sont tissés avec les habitants qui sont aussi des montagnards. En Jordanie les bédouins vont chasser sur les dômes et sont devenus grimpeurs, à Taghia les bergers mènent leur troupeaux sur les plateaux et les sommets et ils grimpent avec une brebis sous un bras parfois ! Et ils se sont mis à grimper aussi par jeu.

Quel est ton projet d’enchaînement sur 24 heures au Maroc au mois de mai avec Alex Honnold ? Présente-nous d’abord Alex pour ceux qui ne le connaissent pas encore.

Alex Honnold est un grimpeur américain de 30 ans, spécialiste du solo, des enchaînements et des big wall en libre. Il a une caisse de folie. En France on ne se rend pas forcément compte ce que ça représente en maitrise technique, concentration et foncier que d'enchaîner en une journée et en solo 3 grandes parois au Yosemite. Il grimpe régulièrement en solo à vue, ce qui est assez dingue. Discrètement, à Taghia il a réalisé de cette façon Rouge Berbère, 450 m soutenue, avec du 7a cotation US, c'est hallucinant.

C'est à Taghia que je l'ai croisé l'an passé et je lui ai parlé d'un projet un peu fou qui était d'enchaîner Babel et Le Fil de la Nuit, deux voies marquantes et extrêmes de Taghia. J'ai senti de suite que ce genre de projet l'enchantait, j'essayais en même temps de lui dire que c'était une idée un peu débile mais il était déjà parti sur la stratégie et les horaires. Il m'a finalement soumis l'idée de grimper trois voies plutôt que deux, et là comme c'était encore plus improbable, je crois que l'idée m'a définitivement plu. Comme si tenter un truc à priori impossible devenait intéressant ! Et comme ce sont trois voies que j'ai ouvertes avec des copains, cela avait encore plus de sens. Ce serait donc Babel pour commencer et qui est le gros morceau, puis l'Axe du Mal et Les Rivières Pourpres. Alex m'a ensuite persuadé que je n'étais pas trop vieux pour tenter le truc. Cela représente 50 longueurs et beaucoup de marche, c'est un enchainement logique avec un parcours dans la montagne d'une voie à l'autre très harmonieux.

Là je m'entraine dur pour ce projet, foncier, muscu, escalade... C'est nouveau pour moi parce que je dois progresser en foncier et trouver le bon équilibre avec la grimpe pour quand même arriver au top en escalade. Ce qui est dur, c'est que j'ai une tendinite au gros orteil et depuis trois mois je ne peux pas mettre de chausson. Je ne sais pas du tout si je pourrais en mettre ce printemps, évidemment c'est vraiment dur de se faire mal à l'entraînement sans être certain de pouvoir tenter le projet et cela me demande d'être très fort mentalement. C'est une très bonne préparation parce que pour grimper 24 heures il faut une volonté énorme.

Ce qui me plait c'est aussi l'aspect tactique et comment optimiser la journée. Au niveau technique j'ai redécouvert la corde tendue en utilisant des poulie-bloqueurs type micro-traxion pour éliminer le risque lié à la chute du second. On a fait pas mal de grandes voies faciles ainsi avec Stéphanie et c'est très fluide, tu as l'impression de faire un footing vertical.

Tu t’investis sur un projet de formation, d’encadrement, de sensibilisation à la sécurité, de guides locaux à Taghia au Maroc. Ça se passera comment concrètement ?

A Taghia il y a deux projets plus ou moins complémentaires qui m'intéressent.
Depuis un an, il y a quatre jeunes d'une vingtaine d'années qui grimpent régulièrement, ce qui est drôle c'est que ce sont les jeunes à qui nous avons fait découvrir la grimpe il y a près de dix ans et après une période où cela ne les intéressait pas, ils sont à fond. Il faut dire qu'ils habitent au bon endroit ! L'idée serait de leur donner une formation pour qu'ils puissent encadrer. A terme ils pourraient y avoir un bureau des guides, qui pourrait également gérer le topo en actualisant les nouvelles voies. Ensemble on va commencer par ouvrir un secteur école très facile parce que cela manque à Taghia.

Un autre projet consisterait à mettre en place un centre de secours en cas d'accident pour les grimpeurs ou les bergers, cela s'est déjà fait dans d'autres pays avec une formation réalisée par le PGHM ou les CRS de Montagne. Maintenant il faut s'y mettre et ce n'est pas toujours simple de trouver le temps.

En quoi consistent les stages ou week-ends que tu proposes avec Stéphanie ? (niveaux, objectifs, etc.) ?

Nos stages sont ouverts à tous les niveaux. On s'est rendu compte que notre expérience nous permettait d'apporter autant à des grimpeurs de 6a que de 8a. En plus avec Stéphanie nous sommes assez complémentaires dans nos caractères et notre façon d'aborder les choses et après cinq jours, nous voyons que les stagiaires ont vraiment franchi un cap. Ils repartent changés et surmotivés. C'est vraiment gratifiant.

Sans rentrer dans les détails, l'idée est vraiment qu'ils deviennent maîtres de leur escalade, qu'ils prennent conscience des gestes qu'ils font. C'est vraiment là que l'on devient grimpeur. Pour cela ce n'est pas une question de niveau mais de recul sur ce que l'on fait et de concentration. Bien sûr ce n'est pas évident parce qu'en grimpe, il y a souvent un aspect psychologique qui empêche d'avoir les idées claires.

Pour cause de projets perso nous ne proposons pas énormément de dates. Il y a toujours l'habituel semaine à Ceüse et cet été, Stéphanie propose un stage de yoga escalade adapté aux débutants.
Cette année j'ai également commencé à coacher un grimpeur pour voir si cela me plaisait et si c'était productif. C'est peut être quelque chose que je développerai.

Le partage sur le terrain avec « l’autre », le client, semble être fondamental pour toi…

Oui, partager de manière concrète mon expérience avec des gens passionnés cela me fait un bien fou !
C'est un complément parfait aux projets personnels qui sont forcément tournés vers soi-même et qui logiquement me mettent face à mes incapacités et à mes doutes. Il faut bien comprendre qu'un grimpeur fort, c'est avant tout un grimpeur qui doute et qui essaie de trouver des solutions pour, peut être, réussir.
Lorsque je travaille comme guide en grandes voies, cela me paraît confortable au niveau mental, même si le rythme est plus élevé avec des journées qui s'enchainent, ce n'est que du plaisir.
J'essaie de faire passer un état d'esprit où ce n'est pas la performance qui compte avant tout. A la fois c'est facile parce que c'est naturel pour moi, à la fois cela peut surprendre des grimpeurs qui se tourneraient vers moi parce qu'ils ne voient qu'un gars qui grimpe fort.

J'ai la chance de rencontrer des gens vraiment sympas qui me font confiance sur le déroulement de la semaine. J’aime bien optimiser le programme en trouvant l’équilibre entre des voies où chacun se sent parfaitement à l'aise et un petit projet un peu plus difficile qui va pimenter le séjour. Lorsqu’on arrive à réussir quelque chose quelque chose qu’on n'imaginait pas, c’est vraiment gratifiant.

Pratiques-tu le bloc de temps en temps ?

C'est de plus en plus rare, la dernière fois c'était à Prilep l'automne dernier. J'aime vraiment cela même si les chutes de haut me font plus peur qu'avant. J'adore Fontainebleau par exemple.

T’intéresses-tu à ces nouvelles activités émergentes ? (base, wingsuit, slack line, …)

La wingsuit, je trouve cela incroyable. J'avoue avoir une pointe de jalousie en voyant ces images et la magie qui s'en dégage, ça paraît la liberté totale. Les mecs volent ! C'est quand même dingue. Pour autant je ne pense pas que je m'y mettrai un jour, trop de temps à consacrer à faire des sauts d'avion, c'est aussi très violent comme sensations et je ne suis pas forcément fan de cela.
Et à vrai dire je suis assez monomaniaque avec la grimpe.

Bientôt 20 ans que tu as remporté la Coupe du Monde d’Escalade... Tu vas arroser ça ?

20 ans de couple et de cordée, c'est plutôt cela qu'on va fêter !

(1) = Parois de Légendes. Glénat. 2005/2006 et 2011

> Le site web d'Arnaud Petit et Stéphanie Bodet ici

Sponsors : Petzl, Patagonia, La Sportiva, Julbo.

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