Verdict : du bon VI qui inspire encore le
respect aujourd'hui , surtout si l'on eu l'occasion d'entendre Paul Girardin
raconter de quelle manière il a planté les
rares pitons de la longueur finale.
Un autre grimpeur notoire va également
se faire les griffes sur ce terrain de
jeu désormais incontournable. En ouvrant
des itinéraires d'escalade plutôt artificielle, tels que La Directe, Le Grand
Toit ou encore Les Martiens, HugoWeber
va se forger une expérience qui lui per-mettra
de résoudre d'intéressants pro-
blèmes alpins.
Parmi les nombreuses autres premières,citons encore la Face de Frinvilier et la Face de Rondchâtel. Cette dernière
étant moins soutenue que la Face de
Plagne, elle est devenue la classique de la
falaise.
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Le libre
La
génération suivante, vers le début des
années 70, va promouvoir la découverte
des dernières lignes logiques en escalade
traditionnelle, comme le Croissant direct (5c) ou les Hirondelles (6a+/A0). Dans
cette dernière, les golots seront utilisés
pour forcer le surplomb final qui n'a
toujours pas trouvé de libérateur à l'heure
actuelle. Les acteurs se nomment G.Golay,
P.-A. Kohler, G. Thomet, G.Houlmann
ou encore E.Gross, pour ne citer qu'eux.
En ce temps-là, comme partout ailleurs, les grimpeurs en mal de créativité
s'essoufflent un peu. Les rares fissures
vierges et isolées, accessibles uniquement
en forant des trous, commencent à lasser les ouvreurs. Il est temps de trouver un nouveau jeu. La solution se nommera escalade libre.
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Au début
des années 80, un jeune
grimpeur aussi talentueux qu'audacieux,
Philippe Steulet, va progressivement
montrer que l'on peut également parcourir
les voies sans étriers. Comment?
Philippe Steulet retire tout simplement
les pitons qu'il juge superflus. Certaines polémiques
naîtront,
Derniers
rayons de soleil dans
la sortie du secteur de la face de
Plagne pour Nicolas Zambetti
Nicolas
dans la dernière longueur légendaire de Grand Vide, 6a+. Que d'audace il a fallu lors de son
ouverture en 1956! |
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